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Avoir ‘juste’ une bonne idée ne suffit pas pour lancer son entreprise

…Ou comment décliner son idée autour de 3 questions fondamentales

On entend souvent dire qu’avec une bonne idée, on peut réussir son entreprise. Malheureusement, il ne suffit pas d’y croire ! En effet, un minimum de validations s’avère nécessaire.

Ces validations tournent autour de trois questions fondamentales :

- Ai-je les compétences, les capacités à créer ce nouveau produit, à mettre en place ce nouveau concept/service ? Suis-je entouré des compétences adéquates, des partenaires appropriés ?

On parle aussi bien de compétences techniques, humaines, financières et/ou de gestion.

Si l’on dit que l’aspartame, célèbre édulcorant synthétique, a été trouvé par hasard en 1965, on réduit cette découverte à un coup de chance. Or, les compétences étaient réunies pour faire émerger cette trouvaille : le ‘découvreur’, James Schlatter, était chimiste. Il travaillait pour une firme pharmaceutique : G.D. Searle (aujourd’hui Monsanto). Par l’expérience acquise dans le développement d’autres produits, comme la première pilule contraceptive, ou le premier laxatif en poudre, elle a pu développer le produit aspartame, et attendre son homologation, 15 ans plus tard !

Toutes les compétences et les partenaires étaient donc réunis.

- Mon idée intéresse-t-elle vraiment les autres ? Y-a-t-il un marché ? Existe-t-il des clients ?

Ces interrogations nous obligent à nous remettre en question, à laisser de côté notre foi et nos croyances (en nous, en notre produit, dans les intentions des autres), de vérifier (ou invalider) nos préjugés.

Citons par exemple la firme bien connue « BIC », spécialiste des produits d’usage courants, comme les stylos, les briquets ou les rasoirs. Celle-ci lança en 1988 une gamme de « petits parfums » aux capuchons rouge, vert, bleu et noir, vendus entre les chewing-gums et les briquets, dans les librairies. Malgré une campagne orchestrée par Jacques Seguela, ce produit n’eut pas de succès et tout s’arrêta en 1991. Dans cet exemple, l’erreur principale a été de croire qu’on pouvait vulgariser un produit de luxe : pas de marché, pas de client !

- S’il y a un marché, quels sont les concurrents ? En quoi mon offre se distingue des autres ?

On parle aussi bien des concurrents directs que des produits ou services alternatifs.

Si demain de jeunes créateurs mettent sur le marché un nouveau jeu vidéo, de la catégorie « jeux de simulation », ils seront confrontés à la concurrence des jeux de cette catégorie, style SimCity, mais également aux jeux de réflexions, aux jeux d’action, GTA-like, ou jeux de rôle, Rogue-like.

Ainsi, en 2017, la revue Game Blog spécialisée dans les jeux vidéo citait, en Top « Sonic Mania » de la société Sonic, sorti en août, et en Flop « Sonic Forces », de la même société, sorti en novembre… Comme quoi, même au sein d’une même entreprise, la concurrence peut exister ! L’important est de se distinguer.

Trois pistes d’attention, beaucoup de réflexion !

Être capable de réaliser mon projet, vérifier le marché, trouver l’avantage concurrentiel, et communiquer sur ces forces… Voici quelques principes à avoir en tête.

Assurez-vous que l’environnement est propice à votre projet, ou faites-vous accompagner pour vous en assurer !

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